Paul et Alcyone Ponygirl

Paul et Alcyone Ponygirl
Driver Paul et PonyGirl Alcyone

vendredi 16 mars 2018

Comment avons-nous monté notre projet PonyGirl ?

Vers la fin du mois de mars 2011, j’ai dialogué via MSM avec Alcyone. Je lui ai demandé à ce moment-là ce qu’elle pensait et qu’elle était sa réflexion sur le « PonyGirl » ?
À l’époque, voici la définition que je lui avais donnée d'une PonyGirl :
"une PonyGirl est une personne-objet et animalisée".
À ce moment-là, elle n’a pas réalisé, ni bien compris la signification de mon propos.
Alcyone m’a cependant fait savoir qu’elle désirait découvrir cette nouvelle aventure, malgré le fait qu'elle n'avait pas vraiment de ressenti sur ce sujet et qu’elle ne connaissait pas ce domaine.
Voilà la toute première fois, ou ensemble, nous avons abordé le sujet des PonyGirls.

Dans le courant de l’année 2012, Alcyone m’a offert une longe et un licol de cheval. J’ai rangé ces matériels, en attendant le moment propice, car ils n’étaient pas utilisables immédiatement et sans modifications préalables.

Au début du mois de novembre 2013, chez des amis qui ne connaissaient pas cette pratique, nous avons réalisé le tout premier entraînement de PonyGirl.

Puis il y a eu l’année 2014 qui fut pour nous le grand début du Pony, car nous désirions ensemble créer un nouveau projet, à même de nous passionner et de nous changer de l’ordinaire. Nous aimons les défis et les difficultés ! Nous ne connaissions pratiquement rien de cette discipline, si ce n'est quelques illustrations que l’on trouvent sur la toile. Nous avons décidé de pratiquer le PonyGirl en attelage (il existe en effet plusieurs manières de pratiquer le Pony : j'écrirai un post sur ce sujet).
Fin janvier, j'ai fait l'achat de matériel pour la fabrication d’un sulky, selon des plans que j’avais réalisés à partir d’une photo que j’avais retenue. Nous avons également fait les premiers achats de tenue de la PonyGirl, selon ce que nous pouvions trouver sur internet et dans les magasins. Nous avons demandé à notre cordonnier de quartier, de modifier certains éléments achetés dans le commerce, dont le licol que m’avait offert Alcyone et qui allait être transformé en harnais.
En juin, j'ai fabriqué le sulky dans un atelier de mécanique, selon mes propres plans. Ensuite, je suis parti à la recherche d’un lieu pour des entraînements en extérieur, dans la région nantaise. Quand le sulky fut terminé, nous avons réalisé un test en intérieur, en utilisant pour uniques équipements le harnais et le sulky. Je me suis alors rendu compte que les bras du sulky n’étaient pas suffisamment solides.
En juillet, nous avons débuté les premiers entraînements de la PonyGirl en extérieur ; nous avons de nouveau cassé les bras du sulky, malgré le travail de renforcement que j'avais réalisé.
Puis, nous avons pris une semaine de vacances en Belgique, où nous avons rencontré  durant une journée, une personne qui pratique le PonyGirl : nous lui avons exposé notre projet et avons tiré profit de ses conseils.
En août, nous avons repris les entraînements de la PonyGirl en extérieur. Mais une grosse avarie sur le sulky m’a obligé à réaliser une lourde réparation.
En septembre, nous avons complété la tenue de la Pony : fabrication par notre cordonnier d'une grosse ceinture pour la PonyGirl. J'ai également travaillé sur la réparation du sulky et de son éclairage.
Durant tout le mois d’octobre nous avons poursuivi les entraînements de la Pony en extérieur.
Puis au mois de novembre, nous avons rencontré un photographe nommé Cesare, à qui nous avons exposé notre projet, et qui accepta de nous suivre avec passion. J’ai ensuite peaufiné la finition du sulky et nous avons complété l'équipement de la Pony par l'achat  de bottes PonyGirl rouges.
Pour achever l'année 2014, nous sommes partis au mois de décembre  avec le sulky chez des amis, ou nous avons réalisé en commun, un entraînement en intérieur. J'ai à cette époque achevé la décoration du sulky et la finition de la tenue de la PonyGirl par l'achat d'un plumet de tête.

Nous avons débuté l’année 2015, comme tous les ans, en participant au salon de l’érotisme de Rennes.
Mais cette manifestation fut aussi pour nous une première, puisque accompagnés pour la première fois par notre photographe Cesare, nous avons dévoilé à l'ensemble de la communauté notre nouvelle activité de PonyGirl en attelage complet. Nous connûmes à cette manifestation un immense succès. C'est suite à cet événement, que j'ai crée le blog des PonyGirls de l'Ouest. Depuis cette date, vous pouvez nous suivre régulièrement dans notre activité.

Quand nous avons créé ce blog, il y a donc déjà plus de trois ans, la réflexion et la démarche de nous investir dans l'activité était déjà ancienne. Il nous a en effet fallu trois longues années de réflexions et de préparations pour entreprendre cette activité. A cette époque, le Pony était en France, une activité quasiment morte ; c'est donc seuls et discrètement, que nous avons crée notre propre vision du Pony. Nous n'avons pratiquement rencontré personne pour nous guider ou nous dire comment faire. Nous avons appris, tâtonnés, testés et tentés d’être le plus fidèle possible à l'esprit du Pony.

Sept années se sont donc écoulées depuis notre première démarche : Que de chemin parcouru aujourd'hui !
Non, cela ne se fait pas du jour au lendemain ; non, cela ne se fait pas sur un coup de tête et simplement pour se faire plaisir ! Le PonyPlay est une démarche à long terme.
Dans le domaine des ponys il ne suffit pas de dire « je veux pratiquer » pour le faire !

Il faut se donner des moyens et surtout du temps ... 
 
PonyGirl grand ouest
PonyGirl Grand Ouest au salon EroSexpo de Rennes février 2018. Cliché et retouche : Cesare

mardi 13 mars 2018

PonyGirl Alcyone au salon EroSexpo de Rennes 2018

La pony Alcyone a vu son driver préparer le sulky et les rennes ; elle était prête à le promener dans les allées du salon. Tout à coup, elle redressa ses oreilles : quelque chose d'inhabituel se préparait. Elle compris que ce ne serait pas Maître Paul : son driver, qui tiendrait les rennes du sulky, mais que ce serait une autre personne, une femme, une humaine ! Celle-ci allait prendre la place de son Maître dans le sulky et diriger la pony tout au long de la promenade. La conductrice du sulky serait aidée par une deuxième femme : une jeune femme, une petite humaine ! Cette dernière tiendrait dans sa main des friandises pour que la pony reste sage. Ces deux humaines pensaient qu’il était facile de diriger la pony Alcyone en l'amadouant avec des sucreries !
La promenade débuta ; le sulky s'ébranla ... et la pony en trottant, commença tout à coup à respirer par ses naseaux, une douce odeur de sucreries. Il faut ici préciser que la pony est très friande de bonbons : et donc il arriva que la pony, guidée par son instinct de gourmandise, trotta à vive allure vers cette délicieuse senteur ... qui provenait d'un magasin de bonbons. L'humaine tira alors sur les rennes pour forcer la pony à changer de direction. Mais la pony est très têtue : elle accélera son allure pour se rapprocher des sucreries ! La deuxième humaine se précipita alors au secours de la conductrice, en tentant de feindre avec les sucreries qu’elle tenait dans sa main. Peine perdue : la pony était déjà devant le magasin de bonbons ; les naseaux collés a la paroi de la vitrine !
Les humaines parvinrent alors, après moultes tentatives et avec de grandes difficultés, à faire reculer la pony et lui faire reprendre le cours de la promenade. Mais la pony qui n'avait reçu aucune des friandises que les humaines lui mettaient sous les naseaux, décida alors de faire tourner les hôtesses en bourriques. Elle s'arrêta subitement et stationna immobile parmi la foule, au milieu des allées : cela amusa beaucoup la pony de voir tout l'embarras qu'elle causait aux deux humaines qui se débattaient pour la faire avancer !

La morale de cette histoire ? : Il ne suffit pas de mettre des sucreries sous les naseaux de la pony Alcyone pour que celle-ci avance et fasse ce que l’on veut d’elle ...

PonyGirl Alcyone avec les deux humaines.
PonyGirl Alcyone avec les deux humaines. Photo Cesare - montage MP.