Cela fera bientôt un an que ce blog est ouvert et durant cette période, j'ai été contacté à plusieurs reprises par différents journalistes désireux de nous rencontrer pour réaliser des reportages soit audio, soit vidéo, sur la thématique du pony-girl.
Quand un journaliste souhaite faire un reportage sur les pony-girls, il fait comme tout le monde : Il va d'abord sur internet et il se forge alors, comme beaucoup de gens, une idée sur cette activité. Ensuite il recherche qui pourrait répondre à sa demande ; et là il se rend compte rapidement qu'il n'existe pas grand monde en France pour faire un reportage. Il lance donc des messages dans les différentes boîtes émails qu'il a trouvées et il attend les réponses.
Ce qu'il veut, c'est que les personnes répondent à ses questionnements et à ses idées préconçues, lesquelles sont fonction de ce qu'il a bien pu chiner sur internet ; et là, il est face à un problème : Il se rend compte que les personnes qui pratiquent l'activité pony, ne correspondent pas du tout à ce qu'il croyait et à ce que la toile montre. Il y a un décalage important entre ce que l'on nous nous fait voir sur internet et la réalité des ponys. Cela ne plaît pas au journaliste, car ce dernier aimerait réaliser un reportage sur ce que l'on nous montre, c'est à dire du sensationnel et non pas sur la réalité : Un journaliste veut du scoop, de l'originalité.
Or, les personnes qui vivent normalement leurs passions de pony-girl, le font sans fioritures et avec sérieux : Cela n'intéresse pas les journalistes, car ce n'est pas "vendeur".
Oui, nous sommes comme cela : nous sommes simples et nous vivons et exerçons notre passion loin des caméras et des appareils photographiques. Nous sommes vrais et ne sommes pas des monstres de foire ...
Pony-girl Alcyone et Maître Paul en attelage complet